La douleur est parfois difficile à localisée d’autant plus que ses paramètres fluctue selon le contexte, les particularités de l’environnement et les caractéristiques individuelles. Avoir une meilleure compréhension de celle-ci est primordial pour être en mesure de la soulager.
En effet, il est important de connaitre ses causes et ce qui l’influence. (Fortin, 2017, p.11) Plusieurs causes peuvent être l’élément déclencheur de la douleur. Par exemple, une position ou un mouvement habituel, un traumatisme violent, l’environnement, votre état de santé, une malformation congénitale, une perte d’intégrité articulaire prématurée, des processus dégénératifs ou même une autre région du corps. (Fortin, 2017, p.12).
Après avoir identifié la cause de votre douleur, il vous sera utile de déterminer ce qui l’influence. L’hérédité, l’âge, le sexe, l’état de santé, le surpoids et l’obésité, la cigarette, le travail, la fatigue musculaire, la position ou le manque de sommeil, le niveau d’activité physique, l’altération de vos capacités physiques peuvent tous influencer l’intensité, la fréquence et l’étendue de votre douleur. (Fortin, 2017, p.13-14).
Voici 7 points qui vous permettront de qualifier et de quantifier la douleur de façon spécifique.
- Le mode d’apparition : Préciser dans quelles circonstances la douleur est apparue. Une apparition peut être progressive ou subite. Préciser s’il y a un déclencheur qui serait à l’origine de la douleur.
- La durée et fluctuation dans le temps : Préciser l’évolution de la douleur dans le temps. Ex : Après combien de temps dans cette position la douleur augmente, la douleur reste pendant combien de temps après, à quel moment dans la journée la douleur est plus grande ou moins forte.
- La localisation et l’irradiation : Préciser là où ça fait mal. Ex : Douleur localisée ou diffuse.
- Le type de douleur : Préciser ce que l’on ressent. Ex : Pincement, choc électrique, brûlure, raideurs, etc.
- L’intensité de la douleur : Préciser le seuil de la douleur de 0 à 10.
- Les facteurs aggravant ou de soulagement : Préciser les mouvements/pratiques qui augmentent ou soulage la douleur. Ex : S’asseoir, mettre de la glace, du chaud, faire une pression, etc.
- L’impact de la douleur : Préciser si cette douleur vous limite sur les activités de la vie quotidienne. Ex : Travail, loisir, fonctionnement global. (Drouin, J., et al, 2011, p. 16-17).
Ces paramètres aideront le kinésiologue à prescrire les exercices appropriés comme par exemple; des exercices de mobilité (amplitude de mouvement, vitesse et changement de direction), de capacité musculaire (force, endurance et puissance) et de stimulation de votre proprioception.
Ces exercices aideront la personne à améliorer sa condition physique tout en réduisant le risque de récidive de la douleur. Le kinésiologue pourra également identifier, à l’aide d’outils d’évaluation, si la personne présente des déséquilibres musculaires, des asymétries ou de mauvaises habitudes posturales.
Références:
Drouin, J., Pedneault, D., Poirier. R., (2011). Les exercices qui vous soignent. Les éditions de l’homme.
Fortin, D. (2017). Conseils d’un physio : 99 façons de soulager les douleurs au dos et au cou. Les éditions du Trécarré.